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« Ce serait dommage que tout ce qui a été construit s’écroule »




Sa probable future réélection à la tête de la Ligue, la prochaine venue du président de la Fédération française, le tournoi de qualification olympique organisé à Nouméa : Patrick Gillmann fait le point sur la riche actualité du tennis de table calédonien.


Son sixième mandat consécutif devait être le dernier. « Je voulais arrêter », confie l’ancien professeur, 72 ans. Mais « personne ne veut prendre la suite », regrette-t-il, alors il va conserver son costume de président. « Tu fais un travail pendant quarante ans et tu te dis que ce serait dommage que tout ce qui a été construit s’écroule. » Ce samedi après-midi, au siège de la Ligue, salle Jean-Noyant, Patrick Gillmann sera, sauf surprise, réélu président, en pensant à la suite. « Il faut que j’arrive à partager le gâteau, à condition qu’il y en ait qui veulent prendre leur part. »


Le bon moment

Ils devraient être neuf candidats, pour douze postes à pourvoir au sein du comité directeur. Philippe Bonnefois, élu cette semaine président du Comité provincial Sud (il succède à Stanislas Etienne), devrait devenir le nouveau vice-président (à la place de Claude Hugot, qui prend du recul) de la Ligue, qui approche les 400 licenciés et affiche un budget annuel autour de 14 millions.

Un mois après son assemblée générale élective, la Ligue calédonienne de tennis de table vivra un autre moment important : le passage, du 7 au 10 avril, du président de la Fédération française, Gilles Erb, qui imitera alors deux de ses prédécesseurs, Pierre Albertini en 1993 et Gérard Velten en 2004. Sa venue, discutée depuis l’an passé, devait se faire pour la promotion des seize nouvelles tables amovibles utilisables en extérieur (huit en province Sud, autant dans le Nord), dispositif visant à aller chercher de nouveaux pratiquants. Patrick Gillmann a préféré que le dirigeant métropolitain attende une plus grande occasion pour se déplacer : celle-ci arrivera dans deux mois. La salle Jean-Noyant accueillera en effet, début mai, le tournoi qualificatif olympique pour l’Océanie. Il est prévu qu’il se déroule le jeudi 10 mai, sans Calédonien(e)s et sans Tahitien(e)s (non éligibles) et sans Australien(e)s (car deux joueuses et deux joueurs sont déjà qualifiés). Une place (en individuel) pour les JO de Paris est à prendre chez les hommes, comme chez les femmes. Les pongistes néo-zélandais(e)s seront favoris. Gilles Erb viendra un mois avant, pour faire la promotion de cette compétition et évoquer l’avenir du tennis de table calédonien.

Coupe d’Océanie

Les deux jours suivants (11-12 mai), il est prévu la Coupe d’Océanie, avec cette fois un nombre limité de pongistes : huit femmes et huit hommes, dans les deux cas avec un maximum de deux représentant(e)s par pays. Pour la Calédonie, Anaïs Paul et Julie Wanegui pourraient être de la partie, Jérémy Dey et Adrien Perrot étant eux aussi pressentis. Gagner le tournoi offre le droit de participer à la Coupe du monde.


Source : Anthony Fillet - La voix du caillou - Edition du 09 mars.

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