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NCL Elite Tour : La petite balle va animer le Grand Nord



Tennis de table. Une semaine après la Coupe du Comité provincial Sud, à Nouméa, et une semaine avant le tournoi de Païta, l’élite du ping calédonien a rendez-vous samedi et dimanche pour la 45e édition du tournoi territorial de Koumac, 3e des 4 étapes de l’Elite Tour.

Il va ranger son jogging gris et ressortir son plus beau costume. Patrick Gillmann, président de la Ligue et ex-président du club de l’Impassible Nord (à Koumac), ne jouera pas sa 3e compétition de l’année chez les vétérans. Il a une bonne raison de ne pas être à table avec les autres : il est le juge arbitre de la compétition, la seule en Brousse cette saison. Au contraire, le président de l’AS Magenta et vice-président de la Ligue, Claude Hugot, qui officie souvent en juge arbitre mais laissé libre cette fois, enfilera, lui, son short. Au total, on compte 44 inscrits, dont 15 filles. Le tournoi se jouera sur 10 tables et les tableaux sont mixtes. En plus des U12 (ils sont 7 engagés), U15 (ils sont 10) et vétérans (ils sont 12), il y aura trois autres tableaux : la division 3 (ils sont 12), la division 2 (ils sont 16) et, pour les 16 mieux classés, la division 1 avec d’abord 4 poules de 4 pongistes avant de basculer sur des matchs à élimination. De la revanche dans l’air Le champion de Calédonie, Ronan Aubry (17 ans), qui a concédé samedi dernier en finale à Nouméa son premier revers de l’année (13-11 au 5e set), aura à cœur de relancer sa domination. « J’ai envie de montrer que, même après cette défaite, je suis toujours là ! » Cette rencontre, perdue « après avoir eu deux balles de match à 10-8 dans la dernière manche » contre Quillan Kortaa, a fait gamberger Ronan. « J’y ai beaucoup repensé », confie-t-il. Le gaucher a pris le temps de l’analyse. D’après sa conclusion, sa légère défaillance n’a été ni physique, ni technique, ni tactique, mais psychologique. « Il y a juste eu une petite baisse dans l’état d’esprit et surtout un petit manque de concentration sur la fin de la compétition », résume-t-il. Ronan partira avec l’avantage de se sentir chez lui dans le Grand Nord. « L’année dernière, je ne gagnais pas tous les tournois, mais celui de Koumac, je l’ai remporté », rappelle-t-il. Il avait battu le gaucher Jérémy Dey 4 sets à 1 en finale, un an après avoir perdu au même stade la compétition face au frère de Jérémy, Vincent Dey. Un nouveau joueur Le vainqueur de la Coupe du Comité provincial Sud, Quillann Kortaa (15 ans), sera dans la même poule que Ronan, avec aussi Henri Wo (75 ans), demi-finaliste le week-end dernier à Nouméa. Ornella Bouteille complète cette redoutable poule 1. Parmi les autres joueurs à suivre, Eliot Bezard, absent du dernier tournoi, est annoncé. Emmanuel Bruchard et Adrien Perrot sont eux aussi engagés, tout comme l’est le numéro 2 calédonien, Jérémy Dey. Attention à une potentielle surprise avec Ronald Glasser, un vétéran 2 (plus de 45 ans) qui va disputer son premier tournoi en Calédonie et qui affiche un solide classement (selon son ancien nombre de points en Métropole, il serait numéro 4 ici). En revanche, Adrien Cerveaux, la plupart du temps présent au moins en quart de finale, est absent. Côté féminin, dans cette D1, en plus d’Ornella Bouteille il y aura deux autres filles, elles aussi licenciées de l’Impassible Nord, Anaïs Paul et Fabianna Faehau. La championne de Calédonie, Solenn Danger, éliminée en quart de finale face à Henri Wo samedi dernier, n’est pas inscrite. anthony.fillet@lnc.nc Savoir + Samedi matin, à partir de 9 heures, joueront les U12, les U15 et les vétérans. A 14 heures débuteront les matchs des trois divisions.. Fin à 19 h 30. Reprise dimanche à 8 h 30, jusqu’à 11 heures. Une matinée où, en plus de la fin des trois divisions, il y aura un tableau féminin pour les quatre meilleures du week-end. Les matchs sont prévus au meilleur des 5 manches, hormis pour la D1 et pour le tournoi féminin, où à partir des demi-finales cela devrait se jouer au meilleur des 7 manches. Le tournoi de Koumac est une référence. « Pendant longtemps, il était le seul au niveau territorial. Tout Koumac donnait. On avait jusqu’à 400 000 francs de prix pour les joueurs, dont la moitié en liquide ! Les vainqueurs avaient des coupes qui valaient 15 000 ou 20 000 francs », se souvient Patrick Gillmann, fondateur du club, fin 1975. Les premières années, les 40 licenciés environ (ils ont été à un moment jusqu’à plus de 100) s’entraînent « au dortoir du collège », où Patrick est professeur. Puis ils migrent à la mairie. « Il fallait démonter les tables à la fin de chaque séance, et les ranger sur l’estrade, au fond... » Des tables construites « avec du contreplaqué, épais de 25 ou 30 millimètres, posé sur des tréteaux ». En 1983, le club obtient sa propre structure. « L’Australie et la Nouvelle-Zélande mises à part, Koumac était le seul club en Océanie à avoir une salle spécifique pour le tennis de table », rembobine Patrick. « En 2000, on a accueilli les championnats d’Océanie. Koumac est la plus petite ville à avoir organisé un championnat continental », ajoute celui qui présida le club jusqu’en 2013. Aux commandes, c’est maintenant Fabianna Faehau. « On est un club familial. Et on forme des jeunes, on est vraiment une école de tennis de table. Notre principal souci, ce sont les déplacements. On fait toutes les compétitions à Nouméa, mais à chaque fois, avec le transport et l’hôtel, c’est plus de 100 000 francs... » Le tournoi de ce week-end doit permettre de récupérer des fonds, pour payer la facture annuelle d’électricité (environ 100 000 francs). Source : LNC - Edition du 29 Octobre - Crédit : A. Fillet

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